À l’approche de l’hiver, nous avons eu l’opportunité de mettre à l’essai le cuissard long à bretelles Megmeister Thermoroubaix. Comme vous, nous n’avions pas encore entendu parler de la marque, et ce fut une belle découverte. Si vous êtes à la recherche d’un cuissard chaud et confortable pour cet hiver, ce cuissard pourrait bien retenir votre attention !
Sommaire
Megmeister : une histoire entre Pays-bas et Angleterre
La marque néerlandaise Megmeister ne vous dit peut-être rien. Si la firme est maintenant implantée en Angleterre du côté de Nottingham, ses produits ont déjà su convaincre de nombreux cyclistes à travers l’Europe.
Les deux piliers du développement produit chez Megmeister sont les innovations techniques et l’engagement durable. L’une des technologies proposées par la marque se nomme Drynamo. Cette dernière est utilisée pour leur gamme de sous-maillots sans coutures et garantit un mélange ingénieux entre isolation, respirabilité, confort et résistance. L’entreprise s’engage aussi pour une production plus écoresponsable, en utilisant des fibres de polyester et de laine mérinos recyclés.
Megmeister Thermoroubaix : un indispensable pour l’hiver
Composition : 55% Polyamide, 28% Polyester et 17% Elastane – Fabriqué au Portugal – Prix public : 190€
Présentation techniques
Fabriqué au Portugal, ce modèle Thermoroubaix est un cuissard long à bretelles pensé pour les conditions fraiches et humides de l’hiver. On retrouve un tissu thermique doublé en textile polaire doux. L’ensemble bénéficie d’un traitement déperlant durable (DWR), résistant en machine, qui offre une résistance contre les petites averses. Le bas du cuissard est lui en textile au revêtement déperlant pour vous protéger plus efficacement des projections de la route.
Côté protection de l’assise, on retrouve une peau de chamois 3D WAS avec inserts en gel et fabriquée en Italie.
En ce qui concerne les couleurs, la marque a joué la carte de la simplicité. Un unique coloris noir et des éléments réfléchissants sur les cuisses et au niveau des chevilles.
La coupe est classique et permet une bonne liberté de mouvement tout en étant suffisamment près du corps pour que le pédalage soit confortable. Pour un gabarit d’1m75 et 62kg, nous avons opté pour la taille S.
Le contexte du test
Nous avons pu tester ce modèle de cuissard dans les conditions climatiques de ce début d’hiver. Des sorties courtes d’1 h 30, mais aussi de plus longues jusqu’à 4 heures. Les terrains étaient variés ; routes dégagées, passages à l’ombre en forêt, permettant d’évaluer le produit en conditions réelles. Les températures ont été très changeantes durant notre test, passant de 0°C à 15°C en quelques jours. L’occasion de mettre à l’épreuve la polyvalence de ce cuissard.
Le ressenti sur la route
Dès les premiers kilomètres, le cuissard se montre confortable et se fait oublier. Les bretelles plates permettent un bon maintien de l’ensemble, tout en répartissant bien la pression sur les trapèzes.
À l’enfilage, notons tout de même que le passage près de la cheville peut être un peu délicat à passer. Le textile est moins extensible à cet endroit. Au bout de 5 ports du cuissard, le textile s’était fait et il nous est maintenant aisé de l’enfiler et de l’enlever.
Que ce soit pour des sorties courtes (1 h 30) ou plus longues (jusqu’à 4 h), la qualité de la peau de chamois se sera toujours montrée irréprochable. À ce niveau, le cuissard long Megmeister Thermoroubaix n’a rien envier à la concurrence.
Si vous n’êtes pas particulièrement frileux, il est tout à fait possible de rouler jusqu’à 0°C et en dessous. Le tissu thermique doublé en polaire joue son rôle et dehors d’arrêts prolongés, nous n’aurons jamais ressenti le moindre refroidissement au niveau des jambes au cours de ce test.
Côté résistance à la pluie, que l’on ne s’y méprenne pas, il ne s’agit pas là d’un cuissard long résistant aux trombes d’eau. En revanche, le traitement DWR du Megmeister Thermoroubaix isole bien de l’humidité, notamment du brouillard, que l’on peut rencontrer à cette période de l’année. Le textile déperlant résiste aussi bien aux petites averses. Le bas du cuissard déperlant est intéressant pour protéger des projections. Par contre, comme le tissu est plus épais, la transpiration est évacué moins facilement.
Cuissard Megmeister Thermoroubaix : Le bilan du test
À 190€, le cuissard long Megmeister Thermoroubaix ne se démarque pas spécialement de la concurrence haut de gamme. Si vous le trouvez moins cher, il est clair que ce modèle ne vous fera jamais défaut et vous permettra de rouler de nombreuses heures cet hiver. La qualité de la peau ainsi que la coupe globale ont parfaitement répondu à nos attentes.
✔️ Peau de chamois confortable
✔️ Résistance à l’humidité
✔️ Protection thermique
➖ Partie basse peu respirante
➖ Tarif élevé