La question revient souvent en fin de saison lorsque l’on tire un bilan : comment progresser en vélo ? L’objectif va être d’analyser sa saison, faire le point sur ce qui a fonctionné, ce qui l’a moins. Ce que vous pouvez mettre en œuvre pour prendre plus de plaisir sur le vélo.
Quelque soit votre niveau, il est préférable d’analyser votre saison pour progresser en vélo. Passer les paliers nécessaires pour devenir plus performant est valorisant. De nos jours, nous avons des outils très pratiques à notre disposition pour analyser une saison, connaître son kilométrage, les zones d’efforts. Aussi, mettre une annotation sur son état de forme, sa récupération, une maladie éventuelle ou une période chargée professionnellement permet d’analyser avec du recul comment vous pouvez gérer ces situations. Et surtout ne pas céder à la panique ou à la tentation d’en refaire plus la ou les semaines qui suivent.
Sommaire
Analyser objectivement sa saison pour progresser en vélo
Vous devez faire le point global de votre saison à tête reposée. Votre kilométrage annuel, le nombre de sorties, d’épreuves, vos classements. Vous devez aussi être honnête avec vous même et savoir si vous avez été rigoureux (mais pas trop) dans votre activité. Savoir aussi reconnaître ses points forts et ses faiblesses. Le plus favorable et de mettre cela par écrit sur une feuille blanche. D’un coté les points positifs et d’un autre les moins bons. A l’issu de cela il est plus facile de faire son bilan. Suivant le résultat peut être allez-vous envisager de prendre une licence pour aborder vos premières épreuves.
Être avec vos collègues de sorties, des amis bref franchir un cap. Si vous avez déjà une activité en compétition sans doute souhaitez-vous passer dans une catégorie supérieure ou améliorer vos classements. Il faut faire ce bilan à tête reposée et pas au moment où la saturation est arrivée, car l’objectivité ne sera pas au rendez vous.
La qualité de son entrainement
Quelque soit votre niveau, c’est l’assiduité qui conditionne votre progression en vélo. Pas besoin de rouler tous les jours pour être performant car la récupération est aussi un élément de l’entrainement. Au niveau où nous sommes, pour beaucoup de pratiquants, deux sorties en semaine plus une le weekend permettent de progresser d’une manière évidente. Une fois la condition physique et un foncier convenable assimilé, c’est l’intensité et la qualité de vos sorties courtes, et intenses, qui va faire la différence. Il faut savoir que c’est la filière basse (endurance) qui se perd le moins rapidement et qui est la plus facile à entretenir. En revanche, l’intensité haute et le gain de puissance supplémentaire et celle qui est la plus difficile à obtenir.
Pour progresser en vélo, il faut donc avoir récupéré complètement de la séance précédente. Il faut tenir compte aussi de votre activité professionnelle et personnelle. Il n’est pas futile de remarquer qu’une sortie dite en fractionnée, même si elle est difficile à effectuer (courte et très agressive pour l’organisme) est celle dont on récupère le plus vite. Une sortie longue et terminée en fringale ou hypoglycémie peut demander plusieurs jours de récupération. Il faut donc favoriser ces sorties intenses et conserver une sortie d’endurance. La démocratisation progressive des capteurs de puissance, comme en son temps le cardio-fréquencemètre, permet de voir où vous en êtes dans ce domaine. Il est parfaitement possible de louer ce type d’appareil pour une journée et faire un test. Il n’est pas non plus inintéressant de s’octroyer les services d’un entraineur. C’est valable dans une structure sportive ou à distance, pour recevoir des conseils avisés et un œil externe à votre manière de vous entrainer. Vous devez être aussi être en mesure d’accepter les remarques qui vont en découler. Ce type d’intervention va vous permettre d’optimiser vos séances et de planifier votre saison avec des périodes chargées et d’autres plus faibles.
Pour les personnes au tempérament anxieux, il n’est pas inutile de s’orienter vers un sophrologue ou psychanalyste du sport. Il va vous aider à canaliser votre énergie anxiogène en ‘’ bonne énergie’’.
Son matériel
C’est le moment de faire le bilan de son matériel et de planifier les futurs achats. Sur une saison le matériel s’use et il arrive un moment où il est obligatoire de le remplacer. Comme le temps passe et que la technologie avance, il faut parfois se remettre au goût du jour et vérifier ce qui sera compatible. Il est aussi nécessaire de jeter un coup d’œil sur votre position et faire le bilan des gènes ou douleurs récalcitrantes. Souvent cela ne tient vraiment à pas grand chose. En parler autour de vous et avoir des avis de cyclistes qui sont passés par un professionnel ou vous replongez sur notre dossier étude posturale ici pour répondre à vos questions. Le test du système Bikefitting donne également entière satisfaction.
Il faut aussi faire le tour de son équipement comme le casque, chaussures, lunettes, compteur. La fin d’année approche avec les fêtes et c’est l’occasion de donner des idées à vos proches pour les cadeaux de fin d’année. Une parenthèse concernant le casque. Si vous n’avez qu’un seul exemplaire, sachez que sa durée de vie est de deux à trois ans. Si vous roulez beaucoup et sans qu’une chute ne ce soit inviter il faut penser à son changement. Au delà, il risque de ne pas être optimal en terme de protection même si son aspect extérieur est encore bon.
L’alimentation : pas de régime mais de bonnes habitudes
L’alimentation fait aussi parti intégrante de la pratique du sport et du cyclisme et vous pouvez aussi prévoir un budget comme pour le matériel et les déplacements. Se poser la question d’acheter vos compléments en quantité économique (écobag, sceau de 1,5kg ou même vous grouper) n’est pas négligeable. Vous devez établir une ligne de conduite qui vous autorise les plaisirs de la table. Le mot régime doit être bannit de votre vocabulaire. Vous surveillez votre alimentation pour avoir le carburant nécessaire pour votre pratique sportive.
Si vous avez un doute sur la gestion de votre alimentation il y a des nutritionnistes qui peuvent vous guider. Vous pouvez analyser ce qui vous convient au niveau alimentaire. En cas de doute votre médecin peut aussi vous orienter vers un spécialiste. On pense aux troubles alimentaires, allergies et intolérances. Il existe la possibilité de faire une prise de sang pour connaitre ses intolérances. Le résultat est valable pour le sportif et sa performance. C’est aussi valable dans la vie quotidienne.
Les compléments alimentaires peuvent avoir une place dans les phases intenses. Le ginseng, la spiruline ou les bcaa pour la récupération. Attention aux produits qui vous promettent la lune. Mise à part vous faire perdre de l’argent il n’y en a pas ! Si votre objectif est de perdre du poids pour votre objectif, cela se programme. Une perte de poids trop rapide conditionne une fatigue excessive à un moment ou un autre. C’est la réaction de votre organisme.
Son budget
C’est un élément à prendre en compte si vous effectuez beaucoup d’épreuves, que ce soit en cyclosportives ou en compétitions. L’accumulation des déplacements génèrent des frais (essence, autoroute, hôtel, diététique, licence et engagements). Sans doute est-ce l’occasion de faire une réunion avec vos amis et collègues de club ou de sorties. Vous pouvez établir un premier prévisionnel et étudier comment il est possible de regrouper vos déplacements. La même méthode peut être appliquée pour des achats de matériel ou diététique. En tenant compte des affinités et de la géographie de chacun, il est toujours possible de se regrouper pour les déplacements et c’est aussi une sécurité en cas de pépin lors d’une épreuve. Souvent le stage de début de saison et la vie en groupe que cela impose permet de se donner une idée sur ce plan.
Suivant les investissements à consentir, il est possible de réaliser d’excellentes affaires sur des modèles de fin de série. C’est à méditer surtout quand c’est un coloris qui ne représente que le changement de millésime. C’est peut-être aussi l’occasion de vous équiper d’un capteur de puissance, pour vous permettre une analyse et une méthode d’entrainement différente.
Voici le choix des 5 meilleurs capteurs de puissance
Sa motivation : un facteur pour progresser en vélo
On a souvent tendance à en faire trop durant la période hivernale. Il y a les champions de l’entrainement et les autres. Souvent ces mêmes personnes ne sont plus opérationnelles lors des beaux jours. La phase hivernale est souvent assez compliquée car le temps n’est pas le meilleur de l’année.
Les jours pas très longs et la température peu clémente n’aident pas non plus. Il y a d’autre moyen de se préparer à une saison cycliste avec des sports alternatifs comme la course à pied, la natation, le ski de fond. Vous obtenez une condition physique qui va vous servir par la suite. En analysant notre expérience on se rend compte que certains sports vous renforcent musculairement et participent à un meilleur calage sur le vélo. Ne pas se focaliser uniquement sur l’activité cycliste permet d’éviter la saturation. Vous reprenez le vélo avec une meilleure envie, un entraineur peut aussi freiner certaines ardeurs. Incorporer des micros coupures est aussi une excellente solution pour éviter ce phénomène. L’envie de reprendre le vélo revient au bout de quelques jours.
Être présent au bon moment
L’entourage est aussi un élément important dans votre motivation. Il ne faut pas s’isoler des autres sous prétexte que l’entrainement et les compétitions sont là. Avec modération, une sortie entre amis, un repas convivial libère l’esprit et vous pensez alors à autre chose. Il faut apprendre à se concentrer au bon moment. C’est d’autant plus vrai si les résultats se font attendre. Ne perdez jamais à l’esprit qu’une coupure d’une semaine ne risque pas de vous faire perdre la totalité de vos acquis.
C’est complètement faux. Cela permet de recharger les batteries, aussi physiquement que psychologiquement. Reprendre l’entrainement la semaine suivante et programmer une épreuve ou sa sortie hebdomadaire ne comporte pas de risque. En revanche si la lassitude et le manque d’envie se prolonge, il est à envisager de faire une coupure plus longue. Faire un bilan sanguin pour vérifier une éventuelle carence est également un plus.
Pour conclure sur ce sujet et progresser en vélo, il faut comprendre que l’ensemble d’une saison doit se planifier, s’organiser et être progressive. Savoir prendre du recul est souvent nécessaire et être entouré des bonnes personnes un réel avantage. Avoir un loisir ou un centre d’intérêt autre que le vélo est aussi bénéfique pour ne pas s’enfermer dans un seul et unique milieu. L’objectif majeure aussi est de conserver le plaisir d’aller s’entrainer ou de faire sa sortie entre amis. La passion et le plaisir sont sans aucun doute les meilleurs moteurs.