Speedplay enrichit la gamme de coloris de son modèle phare Zero. L’occasion de revenir sur les caractéristiques de ces pédales vélo automatiques atypiques.
Depuis 1991, Speedplay agite le marché des pédales vélo automatiques avec ses productions à la conception radicalement différente de la concurrence. Arrivée en France en 2007, la firme californienne a su s’imposer face aux ténors comme Look ou Time grâce à ses solutions innovantes.
Conception inversée
Les pédales vélo Speedplay se démarquent par une conception « inversée » par rapport aux pédales vélo classiques. Ainsi, leur mécanisme de verrouillage est intégré à la chaussure et non pas à la pédale. Une architecture qui offre de nombreux avantages, en premier lieu pour le poids. Les pédales Speedplay sont ainsi parmi les plus légères du marché : 130 g la paire pour les Speedplay Nanogram Zero, les plus évoluées du catalogue. Une valeur très flatteuse, à laquelle il faudra cependant ajouter le poids des cales, soit 56 g et 80 g pour des paires de chaussures en 4 et 3 trous. Au final, le gain de poids est donc majoritairement effectif sur le vélo.
Liberté angulaire variable et optimisation du rendement
La caractéristique majeure des pédales Speedplay Zero, c’est la liberté angulaire qu’elles proposent. Les Speedplay Zero disposent ainsi d’un réglage micrométrique de 0 à 15 degrés. Le design rond de la pédale constitue ainsi un point de pivot idéal et naturel permettant de se passer de ressort de tension qui pourrait contraindre les genoux.
Les pédales Speedplay disposent également d’en enclenchement double face qui leur offre une utilisation intuitive et pratique. De plus, en déportant le système de verrouillage sur la chaussure, la surface d’appui est largement optimisée, au point de surclasser toutes les pédales concurrentes dans ce domaine.
La répartition du poids est idéale autour de l’axe de la pédale, ce qui permet d’éviter les efforts supplémentaires pour maintenir le pied à l’horizontale. En outre, la distance entre l’axe et la chaussure est très réduit grâce au profil très fin du corps de pédale, une autre caractéristique qui bénéficie au rendement. En effet, la puissance de pédalage est accrue puisque l’appui se trouve face à l’axe en poussant et en tirant sur la pédale. L’angle d’incidence disponible avec les pédales Speedplay est également optimisé, ce qui permet de prendre des virages plus serrés et de pédaler dans les courbes serrées.
La contrainte du graissage
L’énoncé des caractéristiques de pédales Speedplay Zero semble a priori dithyrambique. A l’usage, certains défauts apparaissent toutefois. Ainsi, les cales affichent une certaine propension à l’encrassement, ce qui pourra gêner le verrouillage des chaussures. Néanmoins, ce défaut est surtout perceptible lorsque les cales sont neuves. Celles-ci, si elles affichent une durée de vie assez importante, demeurent plus chères que la concurrence.
Par ailleurs, les Speedplay Zero nécessitent un graissage régulier, sous peine de blocage. Il faut alors disposer de la pompe et de la graisse idoines, évidemment commercialisées par Speedplay. Rien de très onéreux cependant, d’autant plus que nombre d’utilisateurs de pédales Speedplay s’accommodent d’une graisse industrielle et d’une grosse seringue (évidemment, nous ne saurions fournir aucune garantie sur la durée de vie des pédales).
Les pédales Speedplay Zero adoptent donc de nouveaux coloris. Parmi les coloris désormais disponibles, on relèvera le noir, le gris, le blanc, le rouge ou le vert Team Liquigas).
Les Speedplay Zero sont déclinées en trois versions : chrome-moly (216 g la paire, 134 euros), inox (206 g la paire, 185 Euros) et titane (164 g la paire, 285 Euros, à réserver aux cyclistes en dessous de 85 Euros). De leur côté, les Speedplay Zero Nanogram (130 g la paire, 659 Euros), è réserver à la course, ne sont disponibles qu’en noir. A noter que les Speddplay Light Action, plus axées cyclotourisme et plus abordables, offrent également une liberté angulaire de 15 degrés non-réglable.
Montage des Speedplay Zero :
Lubrification des pédales Speedplay :